Enfants d'Espagne

Enfants d'Espagne

31.3.11

NOAM CHOMSKY À PROPOS DE LA LYBIE (SUR ZNET)

Intéressante interview de Noam Chomsky par Stephen Shalom et Michael Albert, publiée (en anglais) ce 31 mai, à propos de le Lybie sur le site Znet (site du magazine papier Zmag - autre presse fort honorable) qui contient par ailleurs de nombreux points de vue substantiels.

29.3.11

LE BESOIN D'OURS



"Ne me secouez pas. Je suis plein de larmes"
Henri Calet

Photo : Zoduz - Images et Photos Gratuites

NOMS D'OISEAUX


"Les militaires savent travailler ensemble."
Général Jean-Paul Perruche ancien chef de l'état-major de l'Union européenne.
Le Monde 28.03.11
















"Ils atteignirent les «oiseaux» et se dirigèrent à pleine vitesse vers un point de ramassage prévu."
Victor Ostrovsky, ancien officier du Mossad






Photos : Perruche extraite d'un catalogue - Oiseau tristement mort :B. Zon

UMP QU'EST-CE ?

Recherche :



Définition :


27.3.11

COXHILL EN 3D

nato commence à rééditer ses albums de Lol Coxhill, saxophone majeur. Pour commencer (sortie ce 28 mars) dans le présent une nouveauté avec Barre Phillips et
JT Bates The rock on the hill enregistré à l'automne 2010 et la première édition CD d'un classique de 1982 Instant replay avec une sacrée brochette de compagnons et compagnes.
The Rock on the hill est préfacé par Philippe Carles et dessiné par Daniel Cacouault et Instant Replay comporte des photographies inédites d'Horace et Gérard Rouy (témoins des concerts) ainsi que les notes de pochettes originales plus un texte d'époque de Denis Constant Martin.

The rock on the hill
Instant replay

Coxhill-Phillips-Bates on Youtube

26.3.11

DEAN MAGRAW
AND DAVU SERU

Le 25 mars, avant le calendrier grégorien, on célébrait le nouvel an. Hier soir 430 années après ces bouleversements calendaires, le nouvel an était bel et bien fêté au Black Dog avec le guitariste Dean Magraw et le batteur Davu Seru (autre lumière des tambours des Twin Cities). D'emblée, le geste des deux musiciens - en duo pour la première fois - suggère l'élan et l'apaisement. Il y a dans le duo Magraw - Seru une idée profonde et douce de la source. L'émotion, en conversation assurée et découverte chemine de ses vibrations. Le langage est plein de toutes ses confluences. En secouant Ovide, on réalise qu'en réalité les petites rivières font les grands ruisseaux nécessaires. La géographie est affaire de coeur déterminé et de connaissances réfléchies ; après les beaux flots au cours improvisé, ici "Africa" puis plus loin "India" de Coltrane, à l'autre si proche extrémité "The big payback" de James Brown, en clin d'oeil amical (dédié à Frankie qui se reconnaîtra en lisant ces lignes) "My foolish heart", très près, si près, "Comme il faut" d'Ornette Coleman dédié ce soir au peuple d'Égypte. Dean et Davu racontent notre pays, celui qui jamais ne dessine ses frontières, qui balance par la fenêtre généraux et argentiers, qui fait route avec l'histoire et le temps, le temps sans contrainte, qui rie quand il en a envie, qui vibre de toute sa délicate émotion, unissant les hommes.

Lire : Solea pour Dean Magraw

Photo : B. Zon

25.3.11

NOUVEAU NUMÉRO
DU JOURNAL
LES ALLUMÉS DU JAZZ
ET L'ADADJLADJ

Communiqué du comité rédactionnel du journal Les Allumés du Jazz :

Le journal Les Allumés du Jazz a ses singularités. S'il est la voix de l'association Les Allumés du Jazz qui regroupe 58 maisons de disques indépendantes, il est aussi le lieu de présentation de leurs réalisations ainsi qu'un carrefour d'opinions et de débats qui entend placer la musique à un endroit de réflexion différent (et donc complémentaire) des revues plus spécifiquement dédiées aux mélomanes de jazz.

Diffusé à 18 000 exemplaires, le journal Les Allumés du Jazz est envoyé gratuitement à qui le demande. Le bougre paraît de façon non régulière (3 numéros pas an environ). Il est financé par des aides spécifiques directes ainsi que des aides au fonctionnement de l'association et s'est doté récemment d'une association au nom pas aisément prononçable mais diablement swingant l'Adadjladj (L'association des amis du journal Les Allumés du Jazz).

L'Adadjladj, c'est le choix qu'a fait le journal Les Allumés du Jazz, publication sans publicité, afin de conforter son indépendance.

Dans le journal Les Allumés du Jazz, on a pu lire des points de vue peu exprimés par ailleurs sur la crise du disque, des considérations sur les conditions de production de la musique, des articles sur les luttes antillaises, sur les expulsions de roms, des interviews de musiciens, mais aussi d'historiens, de sociologues, d'activistes, de cinéastes, d' écrivains...

Le journal Les Allumés du Jazz pense à la musique dans son présent. Elle vaut la peine dans un monde en peine.

Le numéro 28 vient de paraître, il met l'accent sur le mouvement collectif en un trajet qui nous mène des collectifs de musiciens des années 60 et 70 à la place Tahrir aujourd'hui.

En plus de signatures aussi variées qu'intéressantes, le journal Les Allumés du Jazz est un lieu où se retrouvent aussi bien des illustrateurs(trices) de talent. L'image et ses correspondances ne sont jamais en reste.

À l'heure où Les Allumés du Jazz sont sur le point d'ouvrir leur (première) boutique le 14 mai au Mans, et que parait ce numéro 28, nous serions heureux d'avoir de vos nouvelles. Si notre démarche vous plait, vous pouvez l'encourager plus ou moins bruyamment, soit en devenant adhérent de l'Adadjladj, soit en parlant de ce journal dans votre média ou à vos amis, soit en faisant les deux.
Si notre démarche vous plait, vous pouvez l'encourager plus ou moins bruyamment, soit en devenant adhérent de l'Adadjladj, soit en parlant de ce journal dans votre média, soit en faisant les deux.

Le comité rédactionnel vous remercie et vous salue avec chaleur

Dessin : La rédaction vue par Ouin



23.3.11

QUESTIONS POUR UN CHAMPIGNON

Lorsque l'on se souvient de la drôle d'affaire de la libération des infirmières bulgares "réglée" lors d'un voyage à Tripoli par l'émissaire Cécilia S. (dont ce fut le dernier contrat - avant la période Disneyland consécutive aux vacances "Khadafi mon amour") et qu'immédiatement suite à cette affaire était signé le 25 juillet 2007 entre la France et la Libye un mémorandum d’entente sur la coopération nucléaire,
Lorsque l'on se remémore les propos de l'Empereur en connaissance de cause : "Le colonel Kadhafi s’est engagé dans un processus de réintégration dans la communauté internationale (...), nous avons besoin que la Libye, dans le cadre des relations interméditerranéennes, redevienne un pays avec lequel on puisse discuter",
Lorsque l'on sait de quelle façon fastueuse (la princesse saigne de ses frais), à l'automne 2007, Mouammar Kadhafi fut reçu à l'Elysée (confirmation par le Lybie de l’achat de 21 Airbus et d'un contrat pour l’achat à terme de réacteurs nucléaires Areva),
Lorsque l'on prend note que le 21 octobre 2010, le ministre de l'Industrie de la France s'est rendu en Lybie pour signer un accord de partenariat commercial (pas tout a fait complet car manquait l'achat de 14 avions de chasse Rafale pour satisfaire pleinement la France) ,
Lorsque l'on se rend compte que l'Empereur est un fervent représentant (de commerce) du tout nucléaire (mais qu'il ne descendrait probablement pas dans un réacteur pour filer un coup de main en cas de pépin),
Lorsque l'on connaît son rapport aux populations immigrées et ses propos directement racistes du type "l'homme africain pas assez entré dans l'Histoire" (discours de Dakar),
Lorsque l'on a vu, incroyable non concordance des temps, la France à l'oeuvre lors des révolutions Tunisiennes et Égyptiennes (livraison de matériel policier type gaz lacrymogènes en Tunisie pendant la révolution, vacances de Noël du premier ministre en Égypte, vacances business en Tunisie de la ministre des affaires tellement étrangères lors des événements, vacances de fin d'année toujours pour le conseiller de l'Empereur en Lybie, business en Arabie Saoudite avec le même premier ministre le jour même de la fuite de Moubarak...),
Lorsque l'on a entendu le discours impérial du 27 février avec très léger pseudo repentir en toc et simili soutien à posteriori des peuples en mal de démocratie, pour mieux insister sur les bonnes vieilles peurs : "sombrer dans la violence et déboucher sur des dictatures pires encore que les précédentes ", "flux migratoires incontrôlables" et le toujours très à la mode "terrorisme",

Peut-on faire semblant de penser, au moment où l'Empereur déclinant s'amuse dans les urnes avec le parti national fasciste, que cette soudaine "croisade" (pour reprendre les mots du ministre de l'intérieur de la France ou du premier ministre de la Russie - il est des logiques terrifiantes), opération hyper médiatisée contre un vieil ami au pays riche en pétrole, relèverait de quelque justice, de simple désir de justice sans arrière pensée ? Ou bien cela nous arrange-t-il car ne sachant pas comment effectivement aider une révolution aujourd'hui sans passer par les experts en confiscation de tout genre.

L'affaire des peuples est l'affaire des peuples, pas de leurs maîtres, et ce spécialement à un moment où une partie de ces peuples disent à leurs maîtres "Dégage !" pour d'autres visées que d'en avoir de nouveaux.


Post blogum pour ceux qui pensent que ça a un rapport : On se souvient (on devrait se souvenir) que Barbara Lee, élue de Californie, fut la seule membre des deux chambres du Congrès a s'opposer fermement au fait de donner les pleins pouvoirs à George W. Bush après les attentats du 11 septembre 2011 et à toute intervention militaire en conséquence.


Photos extraites du même film

22.3.11

ROBERT FISK
À PROPOS DE LA LYBIE


Au moment où la révolution lybienne se trouve confisquée par le tiercé de (dans) l'ordre France-Grande Bretagne-USA (se souvenir de l'intervention de l'URSS en Espagne), les commentaires avisés sont nécessaires. Comme le plus souvent, Robert Fisk se montre un observateur averti de la vie du Moyen Orient. Voir son article dans The independant sur l'intervention et ses raisons troubles (pour le moins) des puissances occidentales en Libye.

The independant, article du 19 mars (En Anglais)

Sur le site américain Zmag, on trouve aussi de nombreux commentaires plus qu'intéressants comme ceux de Badil Staff sur l'expulsion des palestiniens de Lybie en 1994, Richard Falk sur l'intervention occidentale, Richard Seymour sur une intervention supposée "humanitaire", une interview de Tariq Ali, Rob Prince sur le bourbier lybien, Phyllis Bennis sur la déclaration de guerre de l'ONU, Tom Engelhardt sur la guerre aérienne etc. : lien Zmag


20.3.11

LES 67 PREMIERS MOTS DU DICONATO



De façon lente et artisanale, le site des disques nato présente petit à petit son diconato, aujourd'hui 67 noms propres et figurés (oui c'est bien peu pour l'instant), quelques mots clés du vivre ensemble des disques des catalogues nato, hope street, chabada, cinénato, wan + wan, et qui sait, aussi un peu du nôtre.

D'autres entrées très bientôt ...

Mode d'emploi : aller sur le site nato
Taper : natosphère
Puis : diconato


18.3.11

STÉPHANE LEVALLOIS À LA GALERIE ARLUDIK


Si vous voulez voir ce qu'il en est des eaux fortes aujourd'hui, apercevoir de magnifiques dodos, comprendre pourquoi la soeur d'Alice utilise des gants de boxe, précipitez-vous à la galerie Arludik voir les dessins, peintures et autres manifestations de la puissance du trait de Stéphane Levallois.

Galerie Arludik 2-14 rue Saint-Louis en l'Ile75004 Paris
du mardi au samedi de 14h à 19h - du 17 mars au 16 avril 2011

Stéphane Levallois et Jef Lee Johnson
Stéphane Levallois et Fantastic Merlins

Fantastic Merlins with Kid Dakota :How the light gets in
Jef Lee Johnson :The Zimmerman shadow

17.3.11

PAR ICI LA SORTIE

Sortir du nucléaire
Sortir du capitalisme
Sortir du fric
Sortir du froc
Sortir de l'anti-corps
Sortir de Dieu
Sortir de la raideur
Sortir de la guerre
Sortir de la torture
Sortir de l'esclavage
Sortir du travail
Sortir de chez Nike
Sortir de Frankenstein
Sortir de chez Coca Cola, de chez McDonald, de chez Nestlé, de chez Kellogs, de chez Starbucks
Sortir les ordures
Sortir de chez Areva
Sortir du parti socialiste
Sortir de la perte de l'histoire
Sortir de l'idée qu'une idée n'en est pas une
Sortir de celle qui dit que l'on ne peut rien
Sortir de l'oubli
Sortir de leurs prédictions, des "ils ont annoncé que", des "ils ont dit que"
Sortir des palais, de l'Elysée, des ministères
Sortir des top modèles salement recyclés
Sortir de l'ignorance
Sortir des limousines
Sortir des mondanités
Sortir des "fait semblant"
Sortir des frontières
Sortir de la distance
Sortir de la musique qui n'a plus aucun sens (jazz très touché)
Sortir de l'art pour l'art
Sortir de l'art pour l'or
Sortir de chez Dassault
Sortir de Disneyland
Sortir des gros titres
Sortir du cancer
Sortir de la bourse
Sortir de l'égoïsme
Sortir des "je vous aime" à vide
Sortir de la compassion sortie du vestiaire
Sortir des petites combines pour mourir bêtement après tant d'années
Sortir des bons comptes qui font les bons amis
Sortir des manigances
Sortir de la dictature
Sortir de l'empire
Sortir de la démocratie en toc
Sortir de l'élection cache misère
Sortir des sondages
Sortir de Jacques Attali
Sortir de la fatalité
Sortir de l'idée que le dernier Cougar est une chose normale
Sortir de l'épidémie
Sortir des listes inutiles (comme celle-ci)
Sortir de l'écoute au casque en public
Sortir de l'absence de regard
Sortir de sa voiture
Sortir de ses gonds
Sortir des pleurs
Sortir de l'impuissance
Sortir du tribunal
Sortir de la prison
Sortir plus souvent
Sortir des sorties où on nous pousse parce qu'elles n'ont plus aucune entrée
Sortir les salauds qui ne nous laissent pas danser
Sortir nos défenses.

Photos les 16 et 17 mars 2011 : B. Zon

14.3.11

SE SOUVENIR DES BELLES CORDES :
AMARCO AU TRITON
AMARCO, DISQUE NEUF


Les cordophones sont des instruments idéaux pour sentir les caresses du monde, douces ou heurtées. un monde qui a bien besoin d'être délivré par de vaillants archets. Voilà Amarco (Claude Tchamitchian - Guillaume Roy - Vincent Courtois), un trio à cordes sensibles qui parle si bien de ce monde. On a besoin de l'entendre. Trigone de l'équilibre certain et avancé qui se risque en hauteurs et profondeurs, Amarco sera au Triton Au Lilas le 17 mars prochain, leur disque qui sort ces jours-ci chez Émouvance (très bonne maison) est une splendeur.

Amarco au Triton
Émouvance

Photo : © Emouvance


13.3.11

WHO'S NEXT ?

Le cougar américain



Espèce déclarée éteinte depuis mars 2011

Photo : Peiker

12.3.11

JEUX DE MAINS (ATOMIQUES),
JEUX DE VILAINS













En décembre 2007, l'Empereur recevait en grandes pompes le Colonel Khadafi, dictateur lybien bien connu, avec une suite de plus de 400 personnes et quelques dromadaires à très grand frais. Cette visite (pré-période Disneyland - autres grands frais) intervenait après un accord de coopération nucléaire entre la France et la Lybie signé en juillet de la même année. L'Empereur n'est regardant ni sur les dangers du nucléaire, ni sur les interprétations distordues des droits de l'homme. Aujourd'hui, un séisme au Japon provoque une explosion dans l'usine nucléaire de Fukushima pendant que le peuple lybien fait exploser les infâmes règles dictatoriales de son pays en payant le prix fort. Les simagrées diplomatiques ne sauront masquer la vérité. L'Empereur ne représente pas que lui-même, mais un système qui doit aussi tomber parce que nous devons vivre.

4.3.11

LA NUIT DE LA SAINT NICOLAS

À la veille d'un débat national (prononcer "national" en appuyant le "s" jusqu'à le faire siffler) sur l'Islam reconverti en débat sur la laïcité (???), L'Empereur s'est rendu à la cathédrale du Puy en Velay pour affirmer à grand coups de "majesté souriante", d' "architectes inspirés qui ne disposaient pas d’autres moyens techniques que leur foi", et de "formidable viaduc spirituel lancé vers le ciel", que "La chrétienté nous a laissé un magnifique héritage de civilisation et de culture".

Notre croisé aurait pu faire ce discours à la basilique du Vœu national, aussi appelée basilique du Sacré-Cœur, sur la butte Montmartre à Paris où à la porte on est accueilli par un rappel : "Cet édifice demandé par Dieu à la France a été décidé par un vote de l'Assemblée Nationale le 23 juillet 1873 à la majorité de 244 voix.". La basilique du Vœu national a été construite pour "expier les crimes de la Commune de Paris" et "en finir définitivement avec l'esprit révolutionnaire français". Ça aurait fait plus impérial encore, digne de notre beau mix de Thiers, Mac Mahon et Badinguet. Il aurait pu parler du bel héritage de cette chrétienté à l'origine de l'esclavagisme moderne, mentionner le bon roi Louis IX (alias St Louis) qui ordonna le massacre des fidèles de la religion juive ouvrant le pan d'un longue tradition antisémite, rappeler l'inquisition, le soutien de l'Église aux pires phases du colonialisme ou encore celui aux régimes fascistes pour plus près de nous accepter le sida comme fatalité entraînant la mort de milliers de personnes. Et toute la mémoire informatique du monde ne suffirait pas pour dresser une liste exhaustive des crimes commis au nom de la chrétienté ou ordonnés par les autorité religieuses mêmes.

En 1453, le Pape Nicolas V (parfois appelé "le pape humaniste") avait autorisé le roi du Portugal, Alphonse V, à "faire de tous les sarrasins noirs et païens, des esclaves, saisir leur terre et faire subir le même traitement à tous les ennemis du Christ"

À lire dans le diconato : Jésus, prophète


Photo : B. Zon

2.3.11

SORRY GAINSBOURG


Serge Gainsbourg ? Pas le film de Johan Sfar qui, étrangement césarisé comme meilleure première oeuvre, pourrait plus vraisemblablement l'être comme terrifiante dernière oeuvre (le cinéma dans son obscène incapacité). À l'écran, il faut plutôt voir l'original acteur en Menistus dans Hercule se déchaîne de Gianfranco Parolini (1962). Difficile de faire plus vrai.

On ne va tout de même pas se mettre à fêter la mort des gens. Mais puisqu'on en parle, on aime bien les chansons et Gainsbourg Confidentiel ou Gainsbourg Percussions (même avec tous les "emprunts" non cités *) sont de très jolis disques.

En 2005, Jef Lee Johnson s'est offert, dans Thisness, une version de "Sorry Angel" avec Nathalie Richard (et les sons de cheveux d'ange de Jean-Jacques Birgé). La chanson d'un autre peut devenir un objet très personnel. Ça peut tomber sous le sens "pour toujours et à jamais".

Jef Lee Johnson : Thisness

* écouter aussi Drums of passion de Babatunde Olatunji

Image : Rive droite 9 janvier 1960

1.3.11

À PROPOS D' HAÏTI


Ne pas oublier Haïti en ces temps de révolutions, Haïti qui souffre, au moment des réunions parodiques du CIRH (Commission Intérimaire pour la Reconstruction d’Haïti co-présidée par Bill Clinton et le premier ministre Jean-Max Bellerive en présence de la France) au moment où la firme américaine Price Waterhouse and Coopers est choisie pour la création d'un burau "anti-corruption". Nos amis de Haïti Action Commitee nous signalent cet article d'Yves Pierre Louis paru dans Haïti Liberté.