Enfants d'Espagne

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5.2.08

LA MUSIQUE VAUT-ELLE ENCORE LE DÉRANGEMENT ? (DÉBAT PUBLIC)




• Le 7 février à 17h, débat public proposé par le Festival Sons d'Hiver et Les Allumés du Jazz

LA MUSIQUE VAUT-ELLE ENCORE LE DÉRANGEMENT ?

"Mort du disque annoncée", "culte de l'Audimat" sont des principes qui envahissent les débats publics en France sur la musique. Il est urgent d'analyser ces notions idéologiques et médiatiques, d'en percevoir la nature et les enjeux réels, pour ne pas subir cette crise, mais devenir les acteurs d'un véritable changement. Et revenir à la question fondamentale : "pourquoi et comment faire circuler la musique aujourd'hui ?"

Interventions de musiciens, représentants de maisons de disques, programmateurs de concerts et autres acteurs de la vie musicale.

Les débats sont ouverts à tous. Venez participer et réfléchissons ensemble.

À lire : "Crise du disque, pourquoi tant de haine" par Olivier Gasnier dans
le numéro 20 du Journal des Allumés du Jazz.

Illustration : Zou ; couverture du numéro 17 du journal des Allumés du Jazz (abonnez vous, c'est encore gratuit)


Entrée libre

Théâtre d'Ivry-sur-Seine Antoine Vitez
1 rue Simon Dereure 94200 Ivry-sur-Seine
Métro : Mairie d'Ivry (ligne 7) Terminus
tél à Sons d'Hiver : Armelle ou Émilie 01 41 73 11 65
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4 commentaires:

Anonyme a dit…

De l'art, des italiques et des parenthèses.

Anonyme a dit…

"Ce débat vaut-il le dérangement...?!"
Marrant encore une fois l'impression que les agents des artistes sont de nouveau accessoires. Importent avant tout les musiciens, producteurs de disques et programmateurs. Les entrepreneurs/producteurs de spectacle / agents (selon la terminologie), passent manifestement au second plan (les "autres acteurs de la vie musicale"... avec les attachés de presse peut-être, les loueurs de piano sans doute, les marchands de cordes de guitare probablement...). Intéressant de voir que le positionnement de notre métier ne diffère pas finalement, que l'on travaille avec les majors ou avec les indépendants, la parole du producteur de spectacle passe invariablement au second plan. N'est souvent perçue que la dimension strictement commerciale du boulot, alors qu'il y a aussi une implication véritable sur l'artistique à bien des occasions. Encore du travail à faire, même dans "notre" camp...

Allez un petit post piquant, même si dans le fond, je ne me désolidarise pas de la lutte.
Manque de bol, à être prévenu que la veille, comme le reste du public lambda, je ne pourrais pas me dégager de certaines obligations pour venir. Vraiment dommage...

Anonyme a dit…

Cher camarade de lutte,

L'annonce de ce débat a été faite, il y a belle lurette et figure en bonne place dans le programme imprimé de Sons d'Hiver, donc accessible au public comme aux professionnels qui en conscience scrutent avec attention tous les programmes de festivals. Ces derniers jours, il y a eu des rappels par internet car il est toujours bon de faire des rappels (comme l'on dit au dispensaire).

Cette impression que les agents d'artistes sont relégués au second plan doit être importée d'une station orbitale ou de la fort trop peuplée Parano-City.

L'avantage de ce débat était précisément que tous pouvaient s'y exprimer. Aucune intervention n'y était pré-établie et s'y sont retrouvés des gens avec envie d'échanger (dont une agent artistique qui s'est exprimée heureusement).

Une baisse de susceptibilité des uns et des autres, lorsqu'elle atteindra le niveau de popularité de Napoléon IV après 9 mois d'exercice, sera sans doute des plus salutaires.

Salut et fraternité,

Anonyme a dit…

J'espère me tromper et n'être que le sujet malheureux de ma susceptibilité exacerbée ! Dont acte.

Ceci dit, sauf erreur, ne figure pas sur le site de Sons d'Hiver l'info sur ce rdv. J'avoue que plus que les programmes papiers, je guette plus les sites-web (moins d'arbres abattus, plus d'électricité nucléaire...)